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A ceux que j'aime là-bas et dans mes souvenirs...

 

 

 

 

 

 

 

DANS LA MAISON DE MA GRAND-MERE

 

Je ne connais qu'une maison

Où l'odeur a pu pénétrer la pierre

C'est la maison de ma grand-mère.

 

Je ne connais qu'un seul fauteuil

Où le temps s'est battu pour pourrir la matière

C'est le fauteuil de ma grand-mère.

 

C'est ici que les meubles ont gardé leur couleur,

C'est ici que le linge a toujours sa blancheur,

C'est ici qu'un enfant a connu le bonheur.

 

Alors j'y suis retourné dans ta vieille maison,

J'ai même mis mon nez sur le mur de ta chambre

Pour respirer encore l'odeur de tes savons.

 

 

Puis , je me suis assis sur ce fauteuil d'osier

J'ai posé mes mains, là où tu les posais,

Et j'ai fermé mes yeux pour te sentir tout près.

 

 

 

 

 

 

 

 

                     MES SOUVENIRS HEUREUX...

 

 

 

J ai connu les jeudi et toutes les grandes vacances

 

La maison de mamé avec mon parrain et ma tatie Renée

 

Le chocolat noir dans la boite en fer blanc

 

Les tartines de beurre au chocolat râpé

Les criques et les pommes de terre farcis

J ai connu les chaussures et les habits du dimanche

La musette et le sac avec mon nom marqué

A l’époque où la vie passait au ralenti

Où le temps se comptait avant le père noël

J ai connu la maison de toute mon enfance

Mes cabanes de bois avec de vieilles planches

 

Des arbres de noël plus grand qu’un ciel immense

 

J’ai connu l’estamaïre et le père Garier

Qui étamait des plats ou travaillait le bois

Le monsieur des pognes qui passait tout en bas

En soufflant dans sa corne pour dire je suis là,

Le monsieur des Brousses et le vitrier aussi

Se faisait bien entendre aussi sur le coup de midi

C’était y a bien longtemps au 81 GRAND RUE

En face la fenêtre y avait la Monique aussi

Qui me disait « fais attention ou tu vas tomber »

Le soir venu on prenait le frais sur le pas de la porte

 

On refaisait le monde sans jamais être parti

 

On racontait le travail du jour aux chardons

Et d’autres soir on jouait à la belote chez l’Escoffier

On faisait chauffer de l’eau sur le poêle pour pouvoir se laver

Et la mamé juju montait doucement les escaliers

Quand elle entendait mon père un peu trop s’écrier..

Y avait aussi tonton jeannot avec sa moustache

Qui était toujours là quand on avait besoin

Mamé camaret mamé choute tonton Henri

Marie Claude tatie betie le tonton gros

L ‘elie et l’oncle raphael sa mané la tante Marthe

La Pauline et la mamé Michel aussi 21 rue de la petite bruilliere

 

Tous ce monde là maintenant est si loin parti

Et sûrement qu’au paradis ils doivent beaucoup rire aussi

Et je remercie la vie de les avoir connus

 

Et je sais qu’un jour tous je les retrouverais

 

 

 

BERNARD CLEMENT FLEURY MERCIER

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