Nouvelles d'ici ou d'ailleurs...
INSOMNIES
Insomnies d’aimer à la folie de vivre,
Cauchemar de te perdre sans jamais te trouver,
Je ne crois plus en rien, si plus sans toi demain,
Et je t’aime d’aimer sans jamais te le dire,
Pour des rêves perdus sans les avoir vécus,
Et tous ces instants de vie qui ne seront jamais,
Pour ce parfum de toi qui reste et qui m’enivre,
Souvenir du présent qui ne peut exister,
Dans l’empreinte des ans les traces du passé.
Insomnies de souffrir pour un jour de plaisir,
Cauchemar de te dire sans jamais te parler,
Je ne peux plus bâtir dans ces maisons de cire,
Et je pense à l’envie de toujours te chercher.
Dans ce monde incertain du vide sur la toile,
Où tu liras ces lignes sans jamais me le dire,
Sans cette odeur de toi que je ne connais pas,
Seule empreinte du temps de ma vie au trépas.
Insomnies d’écrire tous ces mots sans matière,
Cauchemar de trouver pour toi ma seule litanie,
Celle qui te prouvera que ma seule lumière,
Est ce clavier sans âme pour éclairer tes nuits….
Tu ne liras sûrement pas cette poésie sans rime,
Que j’ai écrite pour toi, que je ne connais pas,
Et de t’aimer aussi fort, est ce là mon seul crime,
Alors si tu existes par là ou dans un quelques part
Sache que j’existe ici bas entre hiver et abîmes
Et que je n’attends que toi pour un nouveau départ.
J’ai vécu
J’ai connu Brel, Brassens et les compagnons de Jéhu
Caressé les fleurs du printemps au bord des petits rus
Et toutes les histoires d’amour perdu de vue,
J’ai donné sans compter aux amis revenus,
Que pourrais-je vous dire de plus
Que sur cette terre j’ai vécu.
J’ai aimé l’odeur du feu dans la cheminée l’hiver,
Lorsque dehors la neige blanche a tout couvert.
Aimé aussi les rendez vous au coin de cette rue
Dans le silence de ce monde aux rives inconnues
Que pourrais-je vous dire de plus
Que sur cette terre j’ai vécu.
J’ai senti le vent du large et cette mer iodée
Avec tous ses embruns j’en ai pris plein la gueule
J’ai pris des doses de bonheur et je m’en suis irradié,
La chaleur du soleil a bruni ma peau, j’étais tout seul,
Comme au premier jour celui du tout début
Que pourrais-je vous dire de plus
Que sur cette terre j’ai vécu.
Croyez moi, merci pa merci man de m’avoir eu,
Et de vous être aimé pour que je sois ici venu
Je ne regrette pas d’être passé par là, devant
J’ai connu des gens si simple mais si grand
Si fort, sans un rond pas de tunes dans le falzard
Mais avec plein de la tendresse dans leur bazar
Un seul Coluche mais pleins d’uluberlu sans bérets verts
Cloclo ,Elvis ,Sinatra et même monsieur Prévert a l’envers
Et j’en oublie sans doute qui ont tous des noms de rue
Et même des avenues.
Et bien voila on est fin juin 2009
Et il vient de finir de pleuvoir
Je viens d’ouvrir la fenêtre pour sentir cette odeur de pluie,
Et lui dire au revoir
Que pourrais vous dire de plus que Michael lui est perdu
Et que moi sur cette vielle terre et bien j’ai vécu……….
Salut encore un de plus…
Je me souviens de cette chanson de Brel
Bien sûr nous eûmes des orages
Vingt ans d'amour c'est l'amour fol
Mille fois tu pris ton bagage
Mille fois je pris mon envol…
.On peut croire à l’amour passion celui qui défie la raison
On peut chercher aussi l’amour pulsion mais il n’y a pas de sentiment ni de maisons et c’est souvent sans solution.
Et puis, il y a l’amour que l’on peut rencontrer un jour,
Partager les joies et les peines,
Partager les silences, les regards et les départs,
Partager les naissances, les noëls, les vacances,
Partager un lit, un drap, une couverture, partager une humeur une gueule, une aventure, une colère, une déchirure, une chaleur.
Aimer c’est partager
Partager nos vies, nos sangs, nos chairs, nos odeurs.
Partager nos angoisses et nos peurs.
Nos rêves et nos cauchemars.
Nos galères sans tunes,
Nos nuits de pleines lunes, nos étoiles nées dans le ciel d’un soir d’été.
Partager nos fous rires
Un film ou un ciné
Les mots que l’on peut se dire et que l’on regrette
Partager une clope, un manteau un parapluie et un café.
Dans la souffrance et la douleur,
Et dans la joie la bonne humeur.
Un tea shirt , ou un vieux pull en laine
Partager le temps qui passe trop vite,
Partager cet enfant qui grandit ceux d’ici et ceux qui sont partis et qui ne reviendrons plus
Partager des larmes de bonheur le jour d’une première rencontre
Partager des larmes de tristesse le jour d’un grand départ
D’un grand père, D’une grand-mère
D’un père
Et d’une enfant
On pourrait se dire je t’aime maintenant mais on se le dit pas
Ce n’est pas du nécessaire que de se rassurer aves des mots
Ce n’est pas la peine ça se voit puisque l’amour c’est ça.
Et si l’on a partagé toutes ces choses qui font que la vie est belle, dure mais si cruelle et superbement magnifique c’est que ç‘est ça la vie dans l’amour d’aimer est bien et il faut la vivre.
L’amour est a ce prix tout partager pour vivre ensembles le véritable amour celui qui uni deux êtres (pour le meilleur et pour le pire ) il me semble avoir déjà entendu un truc comme ça un jour j’avais dit oui… je crois, mais je ne savais pas.
Aujourd’hui vingt ans après je sais.
PARTIR
Il y a aux confins
De toutes les galaxies
Des soleils encore
Plus beaux que nos vies
Où nos yeux éblouies
Brilleront de lumière
Avec des larmes pour sourire
Et des étoiles pour toujours écrire
Partir la haut coûte que coûte
Ne pas s’écarter de la route
Partir si haut sous la voûte céleste
Et laisser le mal à cette vie terrestre
Si loin dans l’espace
Où le temps est sans trace
De l’univers si grand
Au tout début pour être le survivant
Au tout début de notre vie d’avant
Et jusqu'à la fin des temps
Et jusqu'à la fin des temps
Partir sans rien oublier de nos vies
Celles d’avant celles d’après
Celles que l’ont nous a prises
Et celles que l’ont a semé
Et laisser les larmes et la peine
Sur cette terre de sienne
Et partir si loin dans le néant
De l’univers si grand
Au tout début de notre vie d’enfant
Et jusqu'à la fin des temps
Et jusqu'à la fin des temps
Partir
Et ne jamais oublier que l’on a aimé
Les uns, les autres et les fleurs
Pour être plus fort dans l’éternité
Là où le noir ne fait plus peur
Là où tu seras toujours vainqueur…
ET PUIS
Après des jours de peine
Des larmes dans mes veines
Après des nuits de haine
Où les serments s’enchaînent
J’avais perdu l’espoir de croire
Au reflet du soir comme un miroir
Et mon cœur était parti à l’abandon
Des mots mentis dans nos chansons
ET PUIS
Tu es venu dans mon décor
Tu m’as parlé doucement si fort
Et t’ai rentré comme un trésor
En défonçant mon château fort
Je me suis réveillé encore fort
Le corps léger comme une joie
Que j’avais un peu oublié
Dans un tiroir d’une autrefois
Tu es venu comme de l’or
En me disant fait un effort
Je suis ta fée garde du corps
Il faut aimer encore et encore
ET PUIS
J’ai réappris à croire
A l’amour roi
A nos mémoires
Aux jours de joie que l’on battit
Avec des rires pleins les mains
Et qui traverse nos armures
Comme le vent dans les amures
Où le soleil est le murmure
Des mots écrits pour aventure
ET PUIS
J’ai réappris à t’aimer
A l’amour TOI
A notre histoire
Aux lendemains que l’on envie
A la force d’un seul serment
Celui qui n’a plus de chaînes
Celui qui fait que jamais
L’on ne se ment
Et qui égraine les printemps
En se battant contre les ans
JE T’AIME